mardi 7 juin 2016

Marseille Hyeres

A priori l'étape ne comporte pas de difficulté particulière. Mis à part le fait que j'ai dû me retrouver sur le trottoir de Marseille à 7h. du matin, Carole mon hôte, ayant réservé son billet pour aller  honorer sa maman à Nice à l'occasion de la fête des mères.
En fait, au vu du soleil, c'était plutôt ce qui pouvait se faire de mieux, même si les 5 heures de sommeil que j'avais derrière moi étaient un peu juste pour compenser l'étape épuisante de la veille. 
Je me suis un peu perdu dans Marseille avant de demander à un cycliste la route de Cassis. Bonne pioche, à Marseille, tous les cyclistes connaissent la route de Cassis . Une bonne montée sur le parcours : le col de la Gineste. J'ai eu d'autant plus de mal à le franchir, que je pensais qu'il culminait à 200 m. et des poussières alors qu'il est quand même répertorié à 327 m. (pente moyenne de 4,4 %, avec un passage à 12%).  Sur ses hauteurs, il offre la promesse d'une belle descente avec vue sur les Calanques. 
Je n'ai cependant pas pris de photo en dehors de celle du haut du col. Ça allait trop vite, et ça faisait tellement de bien. Vous m'excuserez. 
Un nouveau col ... et puis tilt : est-ce que le nom
de ce col a à voir avec celui de la portella della
Ginestra ? 
Le nom de ce col évoque pour moi un terrible épisode de l'Histoire récente de la Sicile. L'histoire d'une manifestation sur laquelle Lucky Luciano, chef de la mafia, a fait tirer, on ne  sait toujours pas bien pourquoi. Cela se passait sur la commune de Piana degli Albanesi  le 1er mai 1947 à la Portella della ginestra. Gineste, Ginestra, genêt sans doute. Francesco Rosi en a fait un film et Andrea Camilleri en parle d'une manière émouvante dans un récit où il explique pourquoi il est depuis l'attentat, incapable de boire un verre de vin rouge.
La Piana degli Albanesi, La commune où la mafia  commit
l'effroyable attentat sous la direction de Salvatore Giuliano
Bah ! me dis-je ... Ça me fait une  raison supplémentaire d'aller en Sicile, entendre et voir de quoi il retourne. Même si cela renforçait un climat d'idées 

Ida à la barre
Mais le plus difficile bien sûr, ne fût pas là. A peine arrivé à Hyères, j'apprenais par Pauline qu' Ida venait de perdre la terrible bataille qu'elle menait depuis des années.
Ici, je décidai de faire une pause dans  mon périple et d'aller chercher réconfort auprès de mes amis. Le prochain post sera consacré à Ida. 




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