dimanche 5 juin 2016

Je vous ai apporté des bombons ...

Je suis resté peu de temps à Lairière. Pas qu'il n'y avait plus rien  à découvrir, mais il ne s'agissait finalement que  d'un salut très amical. Mais il ne fallait pas que ça s'éternise. Le voyage attend, ou plutôt n'attend pas. 
Je me suis rendu compte, pendant que Franck me prenait en charge, qu'il était temps que je m'arrête. Sur la route, en 3/4 d'heures, nous avons rencontré 4 sanglier, dont un solitaire qui est passé à 3 mètres du véhicule. Franck me raconta aussi qu'un sanglier avait foncé sur sa voiture sans toutefois insister après un premier choc. En vélo, ça n'aurait sans doute pas eu le même effet.
En reprenant la route, je me réalisais que j'avais un nouvel impératif. Sonia, me faisait la gentillesse avec Geoffrey, de faire à nouveau ville étape. Seulement voilà : je devais arriver le 26 parce qu'elle s'était prévue un week-end anniversaire avec tout ses amis. 
Anniversaire ! Nom de Dieu ! Anniversaire ! Elle m'accueillait pour son anniversaire et j'arrivais les mains vides. Je le savais depuis Barcelone et là, j'avais aperçu, à la Fondation Miró de nombreux objets, marqueurs de mon périple et de mon passage à Barcelone et qui, de mon point de vue, ne pouvaient que lui plaire ... Sauf que je m'étais dit que j'y repasserais obligatoirement, et que je n'y suis pas repassé. 
Ainsi, pédalant vers ma destinée, pendant que je m'imaginais faire une nouvelle pause à l'abbaye de Valmagne, et me résoudre à acheter quelques bouteilles de vins tout en me disant que les oeuvres gastronomiques des abbés valent généralement le détour ... Sauf que Geoffrey est un spécialiste des vins, et qui plus est, ce n'est pas parce que les cars de touristes appréciant la qualité du site font cartons pleins en repartant que la qualité du vin est garantie. 
Comme une apparition, une fabrique de
bombons juste à proximité de Pézenas.
Visiblement, un artisanat tout ce qu'il y a de
familial. Peu d'employés, mais une vraie réussite.
 Bref ! J'en étais là de mes pérégrinations lorsque j'aperçus, juste après Pézenas, une pré-enseigne signalant une fabrique de berlingots à proximité.Me revint en mémoire la chanson de Brel  qui a bercé mon enfance et le tour était joué. Les bombons ça plait toujours. 
Belle surprise, je ne pensais pas retrouver le paysage huitrier de l'étang de
Thau. Dommage, le temps ne me permettais pas de déguster huître et
vin blanc. Ce sera pour une autre fois.
Pour le reste, finalement, j'étais quasi-arrivé... Même si je réalisais que finalement, je ne passerais même pas par l'abbaye de l'aller et qu'au contraire je prendrais un chemin plus long qui me permit de passer par Bouzigues et profiter de la vue de la colline Saint-Clair qui domine Sète et l'étant de Thau. Qu'importe, j'étais à l'heure et je pus dégager de mes bagages une quantité suffisante de bombons. 



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