mardi 14 juin 2016

Evviva l'Italia

En guise de preambule, autant le dire tout de suite, je demande indulgence. C'est que j'ecris sur un clavier italien, ou il n'y a pas d'accent, ou les q sont a la place des a, ou le m est a cote du c ... Bref, il y aura des fautes: J'essaierai d'en faire le moins possible, mais il y en aura beaucoup plus que d'habitude... Au moins cette fois-ci aurai-je une bonne excuse .... Meme si je promets de remedier a ça des que possible ... sauf que ce sera pas demain la veille. 
Selfie de cousins
Donc, apres un selfie-cousinade,il ne me restait plus qu'a foncer vers l'Italie. Je pensais que cela serait assez rapide vu que j'avais pris de la hauteur a Speracedes. Le probleme, c'est que pour aller a Grasse, il fallait en prendre encore plus. 
Mise en jambe d'autant plus difficile, que je ne pouvais pas utiliser mon petit plateau... 
C'est donc en crachant mes poumons que j'atteignis la capitale du parfum et que j'obliquais vers la cote, a Cagnes sur mer. 
Vue de Speracedes. L'hiver, on aperçoit parfois
la Corse. On voit la mer tout en bas...
 Pour autant, on n'y accede  pas en ligne
droite en descendant

Casse-croute sur la plage de petits galets. On n'y pense pas habituellement, mais les plages de petits galets, a la niçoise, sont un bienfait pour les cyclistes. On peut amener le velo sur la plage sans risque pour les engrenages. 
Bon, une fois le ventre rassasie de saucisson et de fromage, une fois l'oeil rince des beautes de la plage, il etait temps de repartir.
Les bateaux se croisent au large de Nice et font toujours rever
On se rince encore de quelques images. La route est belle. Je regarde en passant a Nice les ferries partir pour la Corse, en me disant que peut etre les oncles d'Olivia sont dedans ... Mais il y a tant de bateaux. Ils se croisent sans arret. Ce sont des navettes.
Plus loin, on apprecie les vues plongeantes sur les plages, comme a Villefranche sur Mer. La route en corniche est magnifique et sans difficulte.
Vue plongeante de la Corniche a Villefranche 
Et puis voila qu'on arrive a Menton, derniere ville avant la frontiere.
J'ai fait une derniere pause. Une frontiere ce n'est pas rien. Je les aborde toujours avec emotion. 
Elles peuvent sembler inoffensives. Ce n'est pas vrai. 
Je regardai en prenant ma derniere consommation a la française, la frontiere au bout de la baie. En marchant le long de la plage, on y est. Mais l'Etat français ne l'entend pas de cette oreille. 
Premiere vision de l'Italie
Ainsi, apres avoir constate que deux voitures de collection etaient venues voler la vedette a ma bicyclette sur la petite place devant le bistro, je me suis risque a me lancer sur une voie interdite, avec deviation obligatoire. 
Que tchi, me dis-je ! C'est pas pour les velos !
Tu parles ... C'est une bonne ame de touriste pietonne et anglophone qui avait fait les kilometres pour rien et qui me conseilla de ne pas insiter.
La belle voiture qui vient cacher mon beau velo
De fait, en maudissant l'Europe et la politique regressive des Etats incapables de concevoir une politique d'accueil des refugies ... et qui de surcroit me contraignait a une montee supplementaires, j'entendais la police des frontieres jouer a qui qu'en aurait eu le plus... C'est bon pour la prime, ça, mon pote. 
Montee obligqtoire vers la frontiere. 
Il etait temps que je quitte l'endroit. Ce que je fis, puis descente vers Bordighera, San Remo que j'atteignis d'autant plus facilement qu'une piste cyclable aussi peu signalee que magnifique, reprend une ancienne voie de chemin de fer tout en rendant hommage a La Classique le Milan/San Remo, dont tous les friands de velo sont fondus.
Comme la piste cyclable reprend l'ancienne
voei ferree, ben voila, on passe devant
l'ancienne gare de San Remo
Seul petit souci : la difficulte de trouver un camping alors que j'en cherchais un. J'ai du aller jusqu'a Santo Stefano, dans un camping situe sur les hauteurs et ou, comble du bonheur on donnait ce soir la le karaoke du samedi jusqu'a 2 heures du matin ... De toute façon, ce soir la, apres mes 200 km, rien n'aurait pu m'empecher de dormir.








Départ de Speracedes

2 commentaires:

  1. Super témoignage de ton expérience de cycliste sur la côte d'azur. Merci. Et c'est vrai que j'ai hâte de découvrir cette piste cycliste qui part de San Remo.

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  2. À vrai dire , venant de France, elle part juste au niveau de Birdighera et donc avant San Remo. Le plus étonnant ce sont les longs tunnel dont l'un décoré en l'honneur des vainqueurs de La Classique

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