vendredi 10 juin 2016

Reprise avec vidéo n°2


En fait, c'est ce que tout le monde connaît lors des reprises d'entraînement ... mais en plus dur. 
C'est un concert tragique qui a interrompu ma course folle. L'annonce de la disparition d'Ida, et de celle de l'enfant attendu d'Anne-Josy et d'Axel. Ce climat lourd a été accompagné par un autre bouleversement : celui de retrouver son foyer, ses amis, sa ville après deux mois d'absence. 
Difficile de dire ce qui me touchait le plus entre ce qui avait changé dans la ville, et ce qui n'avait pas changé. Sans doute au delà de ce que je ressentais encore du voyage, de l'éloignement, j'éprouvais un besoin de confort lié à ces disparitions. 
C'est ce besoin de confort qu'il s'agissait d'évacuer d'une ruade. Si je ne reprenais pas la route rapidement, je ne repartirais jamais. J'ai pensé à ce moment à l'hommage à Ida, pour qu'elle continue de m'accompagner. J'ai constaté avec plaisir que ce texte avait été lu 650 fois en 3 jours, soit beaucoup plus que tout ce que j'ai écrit jusqu'à présent. Toutes ces lectures m'accompagneront sur la route. 
Comme disait Blaise Cendrars : "quand tu aimes, il faut partir..."
Après le dernier au revoir à Ida, j'ai pris la route pour Paris, saluer mon Papa, passer une soirée avec ma soeur Anne et mon frère ... avant de prendre un car pour Toulon qui m'installait définitivement dans l'inconfort. 
J'ai repris le surlendemain le vélo que j'avais laissé chez Olivier Aubert, qui non content d'un accueil chaleureux s'est fendu de m'accompagner et d'en tirer la vidéo que voici. 
La route, le voyage continuent... et je me suis mis à pédaler direction Fréjus. 
Dernière vue sur Hyères avant la reprise
Fréjus ! Décidément ... Je constatais que depuis mon départ, j'aurais traversé 4 communes gérées par le Front National, entre Mantes, Béziers, Cogolin et Fréjus. Sans parler de celles qui ont déjà eu une histoire avec ... Toulon, Saint Gilles ... voilà qui donne vision tellement triste de la France. 

Voilà finalement le vrai inconfort, celui que chassent les coups de pédale. Dès le départ d'Hyères, on est dans la côte d'Azur, ou quasiment. 

Tiens, le Cap Nègre, que je ne connaissais que
par ce que le Canard Enchaîné transmettait
des démêles de l'ancien Président voulant faire
plaisir à sa belle mère. Pour ma part, j'ai pas été
au delà du panneau.
La mer à perte de vue, la méditerranée, le littoral, le vent frais éloignent les mauvaises pensées. Très vite, on côtoie les Maures... Reste qu'après ces kilomètres parcourus, dans un contexte somme toute agréable, j'ai atterri chez les Paoli, pour une belle soirée à Fréjus qui se promettait d'être la dernière étape avant l'Italie. 





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